Un petit bilan de ces 11 mois de tour du monde, ça fait longtemps non ? Quand je vois le nombre de choses qui se sont passées en quatre mois,  je trouve ça absolument dingue. De plus, cette période aura été particulièrement riche en émotions, entre le road-trip avec ma mère et mon rêve réalisé de voir la Nouvelle-Orléans, mon énorme déception de Cuba et ses inondations.

Mais aussi plus récemment, mon coup de coeur pour l’Indonésie malheureusement assorti de ma première expérience de tremblement de terre… Enfin mon rêve de voir le Japon avec le bonheur d’y fêter mon anniversaire et en plus de retrouver mon homme après 4 longs mois Je vous raconte ?

11 mois de tour du monde en solo : quand la fin se fait sentir

Après 11 mois de tour du monde, la fatigue se fait parfois sentir et surtout l’envie urgente de revivre à plein temps avec Oliv. De plus j’ai hâte de mettre en place mes projets persos et pros !! Eh oui, quand je rentrerai de ce tour du monde, ça ne sera pas la fin de quelque chose, mais le début d’une autre bien plus importante : mon idéal de vie tel que je le conçois. Cela passera notamment par le développement de mon activité en freelance. Bref, j’ai hâte d’être dans le concret ;-).

Finalement j’ai quasiment plus préparé mon retour que mon voyage en lui-même. Mais pour moi, c’était le seul impératif avant de me lancer : savoir ce que je faisais à mon retour. Et puis j’ai déjà mes prochains voyages en tête pour les 2 années à venir, faut pas déconner haha.

Ce qui a changé durant ces derniers mois

11 mois de tour du monde en solo : encore plus de place à l’impro

En attendant je profite toujours autant de cette expérience de fou avec une inclinaison de plus en plus nette à suivre mes impulsions soudaines haha. Durant ces 11 mois de tour du monde, ma confiance en moi et ma sérénité se sont renforcées, c’est indéniable. Alors, je délaisse les guides, je me renseigne le strict minimum pour ne pas me spoiler, et quand j’ai une envie de changement, je m’écoute. En fait je fonctionne énormément au feeling et fais confiance à mon instinct.

Je le redis mais je me félicite chaque jours de ne pas avoir mes billets d’avion déjà réservés. Cette liberté totale, c’est le plus grand cadeau que je pouvais me faire. 

C’est ainsi que j’ai rajouté le Texas et la Malaisie à mon itinéraire et ai décidé d’approfondir ma découverte de Bali et Java au lieu de les survoler et de partir à Flores.

Keliking beach 11 mois de tour du monde

Kelinking beach – Nusa Penida à Bali

Une prise de conscience de l’urgence environnementale

Etre le témoin de notre gâchis

Je me suis toujours sentie très concernée par les problèmes environnementaux. Cependant je dois dire que ces 11 mois de tour du monde m’ont rendue encore plus sensible sur le sujet, et pour être franche, pessimiste. Je ne veux pas être défaitiste, mais je ressens parfois énormément de découragement. Quand j’en parle à des gens ayant l’habitude de voyager, ils ont malheureusement le même sentiment…

Mon évolution durant ces 11 mois de tour du monde

La protection de l’environnement et des animaux est un sujet qui me tient à coeur depuis toute petite. Au début du voyage, de nombreuses choses me choquaient et m’attristaient aussi, mais ça me minait moins. J’espérai peut-être que le problème n’était pas si généralisé que cela, et que les initiatives individuelles, aussi minimes soient-elles, pourraient changer la donne. Au bout de tant de temps, je dois me rendre à l’évidence : le chemin est long et le mal est déjà fait.

11 mois de tour du monde pollution

décharge sauvage à Nusa lembongan

Je grossis le trait mais certains mauvais jours, ça donne le constat suivant  : je vois la Malaisie envahie de plantations de palmiers à huile ->les orangs outans vont disparaîtrent, le plastique est partout, les gens jettent tout dans la nature comme si c’était une poubelle et traîtent les animaux sauvages comme des objets sans âme. A cause du réchauffement climatique les oeufs de tortues ne donnent que des femelles-> cette espèce va disparaître aussi. Les coraux sont morts, l’océan brasse des déchets. Les réfugiés de catastrophes naturelles vont être de plus en plus nombreux…

Bref j’ai peur pour notre futur, c’est aussi simple que cela ! Et alors, c’est quoi notre perspective ?

Pourquoi je vous dis ça ?

Mon but n’est pas de vous déprimer, mais de vous faire comprendre les sentiments par lesquels je passe depuis ces 11 mois de tour du monde. Parce que ne parler que des bons côtés du voyage est facile et évident, mais ce n’est pas que ça. En Europe, où les consciences des problèmes environnementaux sont de plus en plus aigues, il est plus facile de se rassurer en se disant qu’on fait du mieux qu’on peut pour ralentir la catastrophe. En triant, en limitant ses déchets ou sa consommation de viande par exemple.

Dans les pays plus pauvres, c’est moins évident. Il y a de belles initiatives qui sont prises, notamment pour combler le manque d’informations, mais les problèmes de pauvreté font que ce n’est pas toujours la priorité. Et c’est compréhensible.

Garder espoir

Cependant nous n’avons pas le choix, il faut croire qu’utiliser des pailles en bambou, refuser les sacs plastiques et participer à des collectes de ramassage de déchets peut faire la différence. Il faut le croire car nous n’avons de toute façon pas le choix, et, si je me sens impuissante, je ne veux pas me sentir inactive. Et puis le sourire revient quand je vois, par exemple, la volonté de nos guides à Sumatra pour protéger les Orangs Outans ou encore les initiatives qui fleurissent à Bali pour sensibiliser les populations… Il faut s’accrocher au positif.

Mince, je me suis laissée emporter. Je ne pensais pas développer autant mais je suppose que j’en avais gros comme dirait Karadoc haha. Cela étant ça ne gâchera pas la suite de mon expérience car ça n’a fait que confirmer ce dont j’avais déjà conscience. Cependant ça renforcera sans aucun doute mon engagement de retour en France.

4 mois riches en émotions

Ces 11 mois de tour du monde ont été tellement intenses et riches en émotions ! Ce fut particulièrement le cas durant ces 4 derniers mois.

Mon matos qui me lâche petit à petit

Entre le 7ème et le 11 mois de tour du monde, mon matériel s’est mis à me lâcher petit à petit. Les attaches de mon backpack, mon petit sac à dos (j’en suis déjà au troisième), mon lisseur, les câbles d’iphone et de disque dur que j’ai du rafistoler, mes baskets légères, et last but not least, mon ordi !!

Tout ça m’a coûté bien cher, alors surtout prévoyez toujours de l’argent pour les imprévus quand vous partez en voyage. En effet, les imprévues sont un impondérable ! Puis si vous avez suivi j’ai aussi du remplacer mon appareil photo en Argentine (gratuitement heureusement). Bref j’ai quasiment du remplacer tout mon matos électronique ! Ce qui m’agace un poil quand on voit le prix du matériel et comme j’en prends soin. Je touche du bois mais le téléphone tient le choc.

Un enchaînement de catastrophes naturelles

Quand on voyage, on se rend compte que les zones à risques sont très nombreuses et qu’on est chanceux de ne pas avoir cette épée de Damoclès en permanence au dessus de nos têtes (même si ça sera de moins en moins le cas avec ce que l’on fait subir à notre pauvre planète…). Il est vrai qu’en France, nous sommes plutôt épargnés. Pour la 1ère fois de ma vie j’ai ressenti l’impuissance totale face aux phénomènes naturels parfois violents. Et encore, j’ai la chance d’y avoir assisté avec une relative distance, en tant que touriste. Mais quand on voit l’impact sur les populations, c’est vraiment effrayant.

11 mois de tour du monde inondation

Inondation à Houston – oui parce qu’il y en a aussi eu aux Etats Unis

 5 jours d’inondations à Cuba

Déjà que Cuba n’a pas été un coup de coeur, mais alors en restant coincée 5 jours pour cause de pluies diluviennes et de glissements de terrain, vous imaginez le désarroi ! Pas d’internet car pour se connecter il fallait aller sur la place centrale, pas de livre, rien, absolument RIEN à faire durant 5 jours. J’ai parfois tenté de sortir mais ma logeuse m’en dissuadait car les câbles électriques peuvaient tomber et les glissements de terrain étaient nombreux. Néanmoins dans ces cas là, tu penses aux populations et ça relativise tout de suite tes petits soucis de voyageur. Mais ce fut loooooong, très long.

Deux tremblements de terre à Bali

Le premier tremblement de terre

Le 1er je n’ai pas compris ce qui se passait. Je me lavais les dents et j’ai eu l’impression d’être dans un appart à côté d’un train qui passe, sans plus. J’ai appris plus tard que c’était un tremblement de terre qui avait fait déjà de gros dégâts à Lombok, à quelques kilomètres de là.

Le second tremblement de terre

Puis il y a eu le second une semaine après qui m’a pas mal marqué. On était dans un dortoir à Ubud et les lits superposés se sont mis à s’entrechoquer. Pour la petite histoire je venais de me rendre compte qu’on m’avait volé mon disque dur externe (heureusement j’avais mes photos conservées ailleurs) et j’allais gueuler à l’accueil quand tout a tremblé. On est resté figé, à se regarder sans savoir quoi faire, tandis que les murs tanguaient. Enfin, on s’est tous précipités dans la rue. Là il y avait plein de gens sortis des hôtels et restos. On se regardaient tous, tremblants. Je me souviens très bien que mon coeur battait la chamade.

Le stress de l’attente

On est remonté, j’ai direct appelé Oliv et prévenu ma mère et j’ai cherché à en savoir plus. Là j’ai pris conscience de l’ampleur de la catastrophe, du nombre de morts, à Lombok toujours. On a eu une alerte tsunami pendant quelques minutes qui ont semblé durer des heures. Heureusement j’ai pu échanger avec d’autres voyageurs également en Indonésie sur Twitter (coucou @buenosviajes). Ca m’a fait du bien. Dans ce moment de stress je me suis sentie seule, mais seule !! L’alerte a ensuite été levée et j’ai tenté de dormir.

Il m’aura fallu près d’une semaine pour que j’arrête de stresser en m’endormant. Et également prendre la décision de m’éloigner de Bali. De jours en jours le nombre de morts s’accroissait et je me suis sentie tellement navrée pour ces pauvres gens coincés là bas dans le stress. Je ne peux même pas imaginer. J’ai deux copines de voyage qui étaient aux Gilis et franchement leur récit est vraiment flippant !

Le typhon au Japon

Cette fois je l’ai mieux vécu puisque de une, j’étais avec Oliv et de deux c’était prévu donc on a pu adapter notre parcours. Quand on s’est rendu compte qu’on était on coeur de la trajectoire du typhon Jebi en restant à Osaka, Nous avons pris la décision de partir tôt, avant que le typhon ne touche la zone vers 12h. Nous avons à peine eu quelques pluies à Tokyo, mais apparement les dégâts ont été impressionnants à Osaka.

De plus nous avons été très étonné du calme des Japonais. S’il n’y avait pas eu les médias, jamais nous n’aurions soupçonné le moindre typhon. Les pauvres ont vécu un été terrible, entre canicules, inondations et typhons à répétition (qu’on ne me dise pas que le dérèglement climatique n’y est pour rien). Et le jour où on avait notre avion, il y a eu un gros tremblement de terre au nord…

En tout cas j’ai eu mon compte de catastrophes naturelles et je croise les doigts pour ne pas en connaître d’autres. En même temps c’était la période de l’année à haut risque dans cette région, mais c’est épuisant !

11 mois de tour du monde : des rêves qui se réalisent

Ces 4 mois ont vu se réaliser plusieurs rêves de longue date : La Nouvelle Orléans d’abord, voir des orangs-outans et le Japon ensuite !!Japon 11 mois de tour du monde

Pour la Nouvelle-Orléans c’est une obsession que j’ai depuis petite, ne me demandez pas pourquoi. Mes lectures et la musique soul, blues et jazz y sont pour beaucoup à n’en pas douter. Quand je suis arrivée, je me sentais chez-moi haha ! Pour le Japon c’est une envie qui s’est accrue grâce à un couple d’amis totalement fans de ce pays. Des destinations qui ont comblé toutes mes attentes et même bien au-delà !

En ce qui concerne ma rencontre avec les orangs-outans,  je vous raconte plus bas.

Cuba : ou la seule fois où j’ai voulu quitter un pays en avance

Je vous préviens l’expérience a vraiment été mauvaise. J’ai essayé d’avoir du recul, de rester objective, de laisser passer du temps. Mais non, mon avis n’a pas changé d’un iota. Je tiens à dire que ceci est mon avis très personnel, d’ailleurs je connais plein de gens qui adorent Cuba. De plus j’ai accumulé les épisodes de malchance. Tout ça pour dire que je ne dis pas de ne pas aller à Cuba, je vous livre juste mon expérience toute personnelle, à l’instant où j’y étais.

Le décalage media/réalité

A part mes premiers jours à Trinidad et la fin à La Havane, je ne me suis rarement sentie bien dans ce pays. Je trouve parfois qu’il y a un décalage entre l’idée que l’on se fait d’un pays via les photos que l’on peut voir sur les guides, les blogs ou Instagram, et la réalité. Pour Cuba ça a été un vrai choc ! D’ailleurs plusieurs personnes m’ont écrit en story pour me dire qu’ils avaient ressenti la même chose, notamment à La Havane. De plus le pays n’est pas vraiment adapté au voyage en mode backpack et en solo.

Bon il faut dire que Cuba est photogénique, je me suis faite avoir ^^ !

sunset la havane 11 mois de tour du monde

Un harcèlement quasi permanent

Je développerai plus dans un article dédié, mais je n’ai JAMAIS été autant harcelée de ma vie. Pourtant je sais que cela fait partie du jeu et ça ne m’a jamais gêné dans aucun des pays que j’ai visités. Au début je dis non merci, et si cela devient insistant, j’ignore et voilà tout. Mais à Cuba c’était bien différent. Ca en devenait absurde d’être sollicitée dès que je posais le pieds dehors. A croire qu’en tant que touriste il est interdit de marcher.

Mes nerfs ont vraiment lâchés plus d’une fois, à avoir les larmes aux yeux tellement ne j’en pouvais plus. Je n’ai réussi à engager que peu de conversations désintéressées, tout contact menant à un unique but : me vendre quelque chose (je me suis quand même fait insulter par une mamie parce que je refusais de lui acheter son collier- de mami nova elle s’est transformée en petit démon lol). On m’a gentiment dragué (très respectueusement) quelques fois et j’en étais venue à être heureuse de ce contact sans que l’on me demande de l’argent. Pour vous dire la tristesse.

La pire fois fut quand j’ai voulu admirer le coucher du soleil sur le Malecon à La Havane. J’ai failli rebrousser chemin tellement je me faisais solliciter tous les 3 mètres. On m’attrapait le bras, m’interpellait à chaque pas…

Qui gâche le reste

Des exemples comme ça j’en ai 4 par jour. Je me suis efforcée de restée souriante, ouverte, mais je finissais toujours par me renfermer pour me protéger des sollicitations. Et je détestais ça. C’est vraiment  dommage parce que le pays est beau, la culture est belle et les gens ont bon fond.

Je ne veux ici pas accabler les Cubains, tout d’abord parce qu’ils ne sont pas tous intéressés (en parlant avec d’autres voyageurs je me suis rendue compte que je n’avais vraiment pas eu de chance) et que leur situation économique est extrêmement compliquée. Ils manquent de tout, et n’ont souvent que les retombés du tourisme pour espérer s’en sortir. Comment alors leur en vouloir ? Ils cherchent à gagner l’argent où il se trouve, quoi de plus normal.

Et puis j’ai tout de même rencontré quelques personnes (surtout des petits jeunes qui draguent et les chauffeurs de taxi) qui m’ont redonné le sourire en me faisant une petite blague ou en parlant juste pour faire connaissance.

Les retrouvailles <3

Ma maman baroudeuse

Ma petite maman est venue me rejoindre pour trois semaines à sillonner le sud des Etats Unis en bus. Hormis Oliv, c’est la première fois que quelqu’un de ma famille me rejoignait durant ces 11 mois de tour du monde. Nous sommes parties de la Nouvelles Orléans jusqu’à Nashville puis sommes redescendues sur Dallas. Elle s’est totalement adaptée à ma façon de voyager et a, pour l’occasion, acheté tout le nécessaire du parfait backpacker ! Je précise qu’elle n’a jamais trop voyager, et ne parle pas anglais.

11 mois de tour du monde retrouvailles mère-fille

Elle a pris les bus, dormi dans des dortoirs en auberge de jeunesse et marché 20 km par jour sans jamais broncher ! Trop fière d’elle. J’ai adoré cette étape, on a goûté plein de spécialités, écouté des concerts de soul et blues tous les soirs, on a rigolé et c’était juste parfait ! J’avais bien besoin de ça après les coups durs de Cuba.

Mon Oliv

Mon chéri m’a rejoint pour 2 semaines de folie au Japon et ce fut un de nos plus beaux voyages. On a tellement ri ! C’est incroyable de se dire que sur mes 11 mois de tour du monde, nous avons passé 9 mois entiers séparés. Je suis vraiment heureuse et rassurée de voir que notre complicité est demeurée intacte. 11 mois de tour du monde amour

Je suis consciente que j’ai beaucoup BEAUCOUP de chance de l’avoir. Effectivement, il a vraiment assuré durant ces 11 mois, a toujours été là dans les moments durs, et s’est toujours réjoui pour moi. Je n’aurai pas pu espérer meilleur allié et je n’ai qu’une hâte, revivre à temps plein avec lui !! Parce que quand même, il rend mon quotidien mille fois meilleur ;-).

11 mois de tour du monde couple

Les moments forts de ces 4 derniers mois

Pour revoir mes précédents tops et flops, rdv ici et ici. Je m’étais donc arrêtée au Mexique la dernière fois, c’est reparti pour l’avant dernier top/flop de ces 11 mois de tour du monde !

Les tops

Les tops villes

  • Cuba : Trinidad

  • USA : La Nouvelle Orléans, Dallas, Memphis
  • Indonésie : Yogyakarta, Ubud, Nusa Pénida
  • Malaisie : Malaca

11 mois de tour du monde malaca

  • Japon : Tokyo, Osaka, Nara

cerf Nara 11 mois de tour du monde

Les meilleurs lieux d’intérêt

  • Cuba : parque Cubano

  • USA : Le musée des droits civils à Memphis. Si vous êtes dans le coin ne le manquez pas, vraiment ! J’ai eu la boule à la gorge tout le long, j’ai même pleuré. C’est dur mais tellement nécessaire de connaître cette histoire pas si lointaine…
  • Indonésie : Keling king, Broken beach
brocken beach 11 mois de tour du monde

Broken Beach

  • Malaisie : Kek lok Si temple, le night market de Malaca, la mosquée flottante à Malaca

11 mois de tour du monde mosquee flottante malaca

  • Japon : les quartiers de Kabukicho et Shinjuku, le temple Senso-ji, le Fushimi-Inari Temple

11 mois de tour du monde temple japon

Les tops culinaires

  • Cuba : le risotto à la langouste, les frozen daiquiri.
  • USA : le gumbo, le poisson chat grillé, les frites de patate douce, les noix de pécan caramélisées, le pain de maïs, le pulled pork, le mimosa (boisson), la cuisine vegan
  • Indonésie : le tempeh sous toutes ses formes, la sauce satay, le mangoustan (et les ananas à Sumatra), la cuisine vegan à Ubud, les sauces pimentées, les feuilles de nori aromatisées (sans huile de palme), le gado gado.

petit déjeuner indonésien de folie !

  • Malaisie : le canai roti, les fruits, le curry laksa, le rojak , le bubble tea
  • Japon : les fish balls, la sauce ponzu, les mochis aux fruits, les takoyakis, les pickles et légumes assaisonnés du petit dej traditionnel, l’unagi (anguille caramélisée), la peau de tofu frit (les sushi enrobés de ça sont les meilleurs), les kaitenzushi, les udons, les oeufs mollets et le latte lait d’amande du 7 eleven ^^, les snacks au poulpe, et plein de trucs que je ne pourrai même pas vous dire ce que c’était.
petei dejeuner japonais 11 mois de tour du monde

Petit déjeuner de roi dans notre Ryokan

Les meilleurs moments

Cuba
  • La soirée à la Casa de la Musica à Trinidad
  • Le groupe de musique qui m’a dédicacé mon album
Le moment mi gênant-mi drôle !

Je ne vous l’ai pas raconté mais un jeune homme sans doute handicapé, s’est pris d’amour pour moi à Trinidad^^. Il m’a vu avec mon appareil photo et m’a demandé de nous prendre en photo ensemble. Et puis il a voulu que je la lui envoie mais ce fût tout un truc parce qu’il n’avait pas de mail et ne comprenait pas que je faisais un tour du monde et ne reviendrai pas à Trinidad. Bref ça a duré des heures et comme il ne savait pas écrire, il a insisté pour qu’un voisin écrive son adresse afin que je lui envoie la photo imprimée !! Et ça avait l’air de lui tenir tellement à coeur que je lui ai promis.

Ensuite il a voulu m’amener chez lui pour me présenter à ses parents mdr. Je ne savais plus comment m’en sortir car il insistait, mais j’ai finalement réussi à m’esquiver. Et qui est ce qui est venu deux fois sonner à la porte de ma casa le soir même et le lendemain ? (oui parce que quand on a fait connaissance, je rentrais dans ma casa donc il savait où j’habitais) hahha. Ma logeuse s’est bien foutu de ma gueule en me disant que j’avais un admirateur ! Apparement il était en panique que je ne lui envoie pas la photo et voulais mon adresse en France.. Gênant oui oui.

USA
  • Notre première soirée à la Nouvelle Orléans : je retrouvais ma maman après 8 mois sans l’avoir vue. On a été boire un cocktail au champagne et mangé des tapas dans un resto jazz digne de Woody Allen. Beaucoup de choses à se raconter et une ville de dingue à découvrir de nuit !

11 mois de tour du monde nouvelle orléans

  • Les merveilleux concerts de blues, la plupart du temps au BB King club. Il y a tellement de gens avec un talent énorme qui mériteraient de réussir ! Ils chantaient les classiques de soul et blues que j’écoutais petite sur les vinyles de mon père. J’ai souvent été totalement transportée, à danser à côté de ma chaise haha.

concert BB king 11 mois de tour du monde

  • La gentillesse des Américains ! Déjà en 2009 j’avais adoré ce côté avenant et facile des américains. Les noirs américains surtout m’aiment bien^^. Ils te font un compliment comme ça dans la rue sur ta tenue, te disent juste que t’es jolie, te demande tes origines et tapent la discute, un papi te demande en mariage avec humour. Pour résumer ils sont juste super drôles !!
Indonésie
  • Mon trek de 2 jours pour voir les orang-outans !! Je ne peux même pas vous décrire l’émotion de voir la maman et son bébé jouer à 3 mètres de moi. Et puis le coeur qui se serre de se dire que ce sont peut-être parmi les derniers de leur espèce, c’est déchirant. Le moment le plus fort et émouvant de ce voyage, égalité avec ma nage avec les requins-baleines !

  • Le lever du soleil au Mont Batur ! Nous avons eu un temps couvert jusqu’au dernier moment, et tout à coup, j’ai assisté à l’un des plus beaux spectacle qu’il m’ait été donné de voir ! J’en avais des frissons.

  • Sillonner Nusa Penida en scooter avec mes potes rencontrés en route.
  • Le coucher du soleil rose à Uluwatu.

coucher de soleil rose 11 mois de tour du monde

  • Mes multiples rencontres ! Je n’ai jamais rencontré de personnes aussi gentilles, souriantes et bienveillantes qu’en Indonésie !! En particulier à Java et Sumatra. Ils t’offrent à manger sans raison, demandent à discuter, font tout pour t’aider, c’est incroyable. Ainsi après le tremblement de terre plusieurs de mes contacts indonésiens se sont empressés de prendre de mes nouvelles et de savoir si j’étais en sécurité !

11 mois de tour du monde rencontre indonésie

Malaisie
  • Les night markets

night market malaca

  • Nos soirées à parler avec deux françaises qui bossaient là et me faisaient bien rire
  • La piscine en rooftop avec vue by night sur Kuala Lumpur

rooftop kuala lumpur 11 mois de tour du monde

Japon

Tout !!

  • Nos soirées SEGA center en particulier le jeu de drum où on formait une équipe d’enfer !
  • les gashapons
  • Notre aprem jeu à Joypolis !! Ca coûte cher mais ça vaut vraiment le coup ! On a ri mais ri.

Joypolis photomaton 11 mois de tour du monde

  • Notre soirée dans un super love hotel pour mon anniversaire
  • Nos virées nocturnes/pique nique 7 Eleven
  • Notre expérience dans un ryokan et les onsen
  • Les kaitenzushi
  • La marade en visitant un sex shop géant
  • Les Japonais au surtaquet notamment les caissiers de bon matin. Effectivement, il sont plein d’entrain et t’enchaînent les formes de politesse. Ils nous ont bien fait rire.
  • Oliv qui semait des parapluies en libre service des hôtels dans toute la ville ^^

Les flops

  • Cuba : tout haha nooooon j’exagère. Mais le temps qui m’a empêché d’explorer Vinales et Cienfuegos et d’aller vers l’est.
  • Indonésie : Le fait de ne pas pouvoir conduire de scooter m’a parfois limité. Kawa Ijen pour la partie descente dans le cratère : trop trop trop de monde et la culpabilité de gêner les porteurs de souffre. Et puis ma semi-chute dans une bouche d’égoût (haha) qui me vaut une belle cicatrice au mollet.
  • Japon : On n’a pas vu le Mont Fuji. C’est dommage, mais bon en vrai on s’en foutait un peu^^

Et puis durant ces 4 mois supplémentaires, j’ai aussi fêté mon anniversaire et celui du blog puisqu’il a eu 2 ans !! 4 mois de dingues, vraiment. Il est fou ce voyage, j’ai l’impression d’avoir vécu 5 ans en 11 mois de tour du monde. Plus que trois mois de voyage à venir mais quoi qu’il arrive mon rêve est déjà accompli. J’ai réalisé ce que je voulais et je me sens totalement sereine.

De plus,  je sais que j’ai choisi la bonne durée de voyage. Plus aurait sans aucun doute été trop, ou en tout cas je n’aurai plus apprécié l’expérience à sa juste valeur. J’ai donc hâte des 3 mois qui restent à venir, et de l’après, qui sera aussi riche en voyages c’est certain ;-) !!

PS : Je sais déjà que je pars à Berlin fin janvier pour mon cadeau d’anniversaire. On va voir le concert d’Ennio Morricone hiiiiii (je suis une grande fan depuis toute petite, c’est un de mes premiers CD. Oui c’est un peu bizarre ^^).