Si vous me suivez depuis le début, vous commencez à comprendre que la plupart de mes rêves de voyages sont liés à la rencontre en pleine nature de la faune locale. Depuis petite, j’ai des idées fixes : voir les gorilles et chimpanzés, des tatous, des baleines, un tapir, des oustitis pygmés, des paresseux, des dauphins, des raies manta…la liste est longue ! Du coup durant mon tour du monde de 2018 j’ai absolument voulu voir des orangs outans.
Cependant, comme à chaque fois lorsque l’on veut observer des animaux, il faut être ultra vigilant à la façon dont cela est fait ! Mon crédo : être le moins intrusif possible, les animaux ne sont pas à notre disposition et que leur bien-être soit prioritaire. J’ai opté pour Sumatra car les plateformes de nourrissage y ont été fermées contrairement à Bornéo (du moins à l’époque), je vous en reparle en fin d’article .
Retour sur un trek inoubliable dans la jungle de Sumatra !
Je n’étais pas certaine de vouloir aller en Indonésie, car dans ma tête cela se résumait à Bali. Oui ignorance totale !! Mais quand j’ai vu que l’on pouvait voit les orangs outans à Sumatra, je me suis dite que même si Bali ne me plaisait pas, ça valait le coup d’y aller juste pour ça. Puis finalement, j’ai vraiment adoré Sumatra et Java (et Bali aussi mais moins quand même lol)
Comment partir à la rencontre des Orangs Outans de Sumatra ?
Vous pourrez observer les Orangs Outans dans le parc national du Gunung Leuser, qui est accessible depuis le village de Bukit Lawang.
Voici tous mes conseils pour organiser votre rencontre avec les plus beaux des hommes des bois (oui je vous sors ma science, c’est la signification d' »Orangs outans » en malais haha.)
Comment rejoindre Bukit Lawang ?
J’étais en tour du monde quand j’ai été voir les orangs outans, et mon étape précédente était le Texas !
Du coup, j’ai pris un avion de Houston (avec escale à Tokyo) pour Jakarta, où j’ai dormi une nuit en transit. A l’aéroport, préférez les taxis Bluebird. Cependant, il y a un système pas du tout intuitif, où, en gros il faut aller chercher un ticket et faire la queue jusqu’à ce que l’on appelle votre numéro. Bref, le temps que je comprenne quoi faire, et que je reconnaisse quand ils ont appelé mon numéro, j’ai mis 1h30 hahaha.
Plus patiente et fraîche que jamais comme vous vous en doutez.
Où loger en transit à Jakarta ?
Finalement je suis arrivée à 2h du matin à l’hostel Traveller Home@ruko duta (oui tout ça) que je vous recommande pour une nuit de transit. Bien pratique car la réception est ouverte 24h/24. De plus, il est situé non loin de l’aéroport (8km), à Tangerang, que vous pourrez rejoindre rapidement pour 38 000 roupies indonésiennes (genre 2,5 euros) en grab (uber local).
Comptez 8€ la nuit en dortoir mixte avec des rideaux, prises, lumière individuelle et serviette fournie. Vous avez également de l’eau potable en libre service !
Home@ruko duta : Ruko Duta Garden Boulevard Blok D1 NO.48, Jalan Jurumudi Baru – Rawa Bokor, 15124 Tangerang (la simplicité de l’adresse)
Second avion de Jakarta pour Medan
J’ai dormi 3h et me suis réveillée toute pimpante pour rejoindre l’aéroport…où mon avion avait 1h30 de retard haha. C’est fréquent chez Lion Airline, mais pas très grave. J’étais déjà contente que mon avion ne soit pas tout bonnement annulé, car ça arrive aussi. Clairement cette compagnie est assez inconfortable mais bon, pour un si petit trajet ce n’est pas très grave !
Bus de Medan à Bukit Lawang
Je suis finalement arrivée à Medan et, là tout s’est enchaîné très facilement :
- Prenez un bus ALS lorsque vous sortez sur votre droite. Là vous payer au chauffeur 40 000 roupies pour aller jusqu’à Binjai en 2h30-3h, merci les horrible embouteillages. D’ailleurs prévoyez très large. Et si vous avez un avion à prendre, dormez sur place la veille parce que la circulation est à s’arracher les cheveux.
- Puis le bus vous déposera devant le terminal de bus, vous n’avez même pas besoin de bouger, le mini-van orange « Pembangunan semesta » viendra à vous, et vous aurez à payer 70 000 roupies pour aller jusqu’au terminal de Bukit Lawang. Là j’ai eu droit à tout : un mec qui rote haut et fort, ce qui est tout naturel ici, des vaches qui bloquent la route, la pluie torrentielle qui tombe dans le bus et trempe mon sac (et ma face), un accident de scooter juste devant nous, le bus qui fait un brusque écart et enfin un bon pilage. Oui, il conduisait comme un malade !
Attention !! Faites le trajet le plus tôt possible en sens inverse car il n’y a plus de bus Bukit Lawang ->Binjai après 17h et plus de bus Binjai -> aéroport de Medan après 19-20h.
Ultime bafouille en moto du terminal de Bukit Lawang à mon hostel Rain Forest
Franchement je ris trop quand je me rappelle de mes périples incroyables (et pas chers) ! Quels souvenirs haha.
Donc je suis arrivée au terminal à 19h30 (la meuf a passé sa journée dans les transports) et il faisait nuit noire. Là, on avait prévu ma venue et un trop gentil petit jeune de l’hostel est venu me chercher en moto. Avec mon backpack en équilibre comme on a pu, il a défié les énormes montées et s’est faufilé dans les escaliers (oui oui) « chapeau bas » , sa dextérité m’a impressionnée.
Organiser son trek pour voir les orangs outans
Où loger à Bukit Lawang et avec qui partir ?
En général, vous logerez dans l’hostel qui vous organisera votre trek dans la jungle. Moi j’ai choisi Rain Forest pour plusieurs choses : les petits groupes, le trek en mode campement au bord d’une rivière, et le respect des animaux. Pour ma part, j’avais directement pris contact pour mon trek lors de ma réservation via booking.
Et je peux vous dire que ce fut un très bon choix ! Côté prix, cela ne changera pas d’un hostel à l’autre, ils ont du se mettre d’accord. Pour pourrez éventuellement négocier si vous êtes plusieurs ? A voir.
Prix : Comptez 80 euros pour le trek, avec tous les repas et nuit en campement + un petit bonus de tubing sur des grosses bouées pour le retour. Pour réaliser un sacré rêve, je trouve que c’est plus que donné !!
Un très bon choix de logement
Quand je suis arrivée après mon fameux périple, je n’avais pas mangé depuis la veille midi. Ca tombe bien, le Rain Forest a un super resto que je vous conseille et vraiment pas cher en plus.
J’y ai mangé un gado gado (une salade de légumes croquants recouverte de sauce cacahuète pimentée, le bonheur des vegans) le plat local par excellence pour 20 000 roupies, un smoothie à 10 000 et une énooooorme salade de fruit pour 30 000.
L’ambiance dans l’hostel est super bonne, l’emplacement canon. Ma chambre était spartiate mais parfaite juste pour y dormir : un matelas au sol, une moustiquaire et des prises, pour 3 euros la nuit. Le seul hic est que tous les samedis soirs, c’est grosse teuf à l’hostel d’en face jusqu’à 2h du mat, donc pas mal bruyant. Cependant j’étais tellement fatiguée qu’avec des boule quies c’était joué.
Rain Forest :Jalan Orangutan Bukit Lawang, Kecamatan Bahorok, Kabupaten Langkat
Si vous réservez votre logement via ce lien, je recevrai une petite commission mais vous ne paierez pas plus cher. Merci d’avance, cela m’aide à continuer mon blog! :)
Combien de temps partir pour voir les orangs outans?
Il me semble que vous pouvez partir plus de deux jours, mais moi j’avais opté pour le trek qui vous fait partir le matin, dormir en campement près d’une rivière le soir, et revenir en fin de matinée à l’hostel.
Mon trek de deux jours à la rencontre des orangs outans
Que prévoir pour votre trek ?
Toutes les consignes vous seront données en amont, mais prévoyez d’emporter une frontale, un sweat pour le soir, un maillot de bain, une serviette, un bon répulsif et une cape de pluie. Bonne chaussure et pantalon de rigueur, car ça peut être bien boueux et glisser.
Vous laisserez votre backpack à votre hostel et n’emporterez que le nécessaire. En effet, la toilette se faisant dans la rivière, autant vous dire que ça reste succinct. J’avais un sac de 25l qui était parfait (c’est aussi celui que j’avais pris pour mon expédition pour le Machu Picchu).
Jour 1 : à la rencontre des orangs outans
Réveil en fanfare pour un départ à 8h30. J’ai rejoint un groupe 5 personnes trop cool, que des allemands, et nos guides : Daniel et Pakna, alias Tinkie Winkie (oui oui).
La marche est facile, mais heureusement car le temps bien humide et chaud se charge de nous faire suer. De plus, nous avons fait de nombreuses pauses fruits. Un festin de fou avec pastèque jaunes, mangoustans, ananas, ramboutans…!!
Rencontre avec le roi Louie
Nous avons marché 1h30 avant de voir notre premier orang outan, et pas des moindres; un gros mâle qui tapait la pose (et avait un peu envie de nous casser la gueule vu sa posture d’intimidation). A ce moment là, j’ai été contente de mon choix de guide car non seulement nous avons croisé des immenses groupes bruyants, mais en plus certains groupes ne respectaient pas du tout la tranquillité des singes et les signaux qu’ils nous envoyaient pour nous faire comprendre de leur laisser de l’air.
Grâce à Pakna, nous avons ensuite réussi à ne plus recroiser ces grands groupes et à être seuls dans la forêt ! Nous avons ensuite mangé comme des rois notre nasi goreng avec un paon de la jungle (si, si ça existe) totalement intéressé. D’ailleurs le fourbe nous a suivi pour piquer de l’ananas haha.
Festival d’orangs outans
Nous avons ensuite eu la chance de voir plein d’animaux et beaucoup d’orangs outans. Une maman et son bébé qui ne faisaient que des conneries. Genre il arrivait comme un fou sur la tête de sa maman, pendu à une branche. Il m’a fait rire, mais rire.
Il faisait clairement son petit malin face à nos appareils photos. Je n’en revenais pas de la malice et de l’intelligence de ces êtres.
On a aussi vu une petite dondon avec le bidon bien rebondi qui se gavait d’épluchures et en avait toute une réserve dans la main. Elle m’a trop fait rire.
Le moment où j’ai chialé
Mais alors le vrai moment suspendu, c’est quand nous avons surpris Mina et son bébé en train de jouer.
Un instant unique, et le privilège immense de pouvoir observer ces moments de complicité entre une mère et son bébé.
Mina la star des orangs outans
Il faut savoir qu’à Bukit Lawang, Mina est une vraie mascotte. Rendez vous compte qu’elle est née en 1977, ptite mémère ! Outre le fait qu’elle soit la doyenne, elle a déjà eu deux petits bébés et les guides l’adorent. Tout d’abord parce qu’elle a eu une vie difficile, en témoigne la cicatrice de machette qu’elle a sur son visage. Elle a également vécu en captivité et été habituée à être nourrie par l’homme (ce n’est plus le cas). Bref, elle a eu une relation compliquée avec les êtres humains.
Aujourd’hui Mina est libre, mais habituée à l’homme. Et quand on l’approche d’un peu trop près, ou qu’elle n’a pas ce qu’elle veut, Mina sort les dent. C’est d’ailleurs devenu une sorte de baptême du feu pour tout guide qui se respecte (Pakna avait sa petite marque de dent au mollet lol). Et il y a même une petite chanson à sa gloire disant : « quand on voit Mina, on court ».
L’amour entre une mère et son bébé
Mina et son bébé étaient à 4 mètres de nous, et ensuite Pakna m’a appelé pour me montrer une super cachette. Et sérieux, j’étais seule à 2 mètres d’eux. J’avais la chance d’être cachée par les fourrés (même si elle m’a capté bien évidemment, mais tolérée apparement). Vous les auriez vu jouer !!
Incroyable les similarités avec notre propre comportement vis à vis des enfants. Le petit arrivait derrière elle pour la surprendre et partait en courant, il faisait que des conneries et Mina le retenait par le bras et lui donnait des tapettes pour le réprimander. Ca a fini en énorme câlin/embrassades. Chialance totale (j’ai les larmes rien que d’y repenser).
Le campement en pleine forêt
C’est totalement euphorique que l’on a rejoint le camp. Tellement de belles images dans la tête. Sur le chemin, nous avons vu des gibbons (les singes les plus rapides au monde pouvant atteindre 65km/h), des sangsues, des tortues terrestres, des macaques, des babouins, des toucans, d’énormes fourmis.
Pakna nous en a énormément appris sur la faune et la flore de la jungle. il nous a proposé de mettre une fourmi dans la bouche en laissant juste une ouverture aux lèvres. La fourmi va piquer mais apparement ça a un goût sucré, et ressortir naturellement vers la lumière. Ba pour une fois, j’ai passé mon tour.
Nous sommes ensuite arrivés au campement vers 16h, totalement trempés de sueur. Et là, paradis. Le camp a une structure en dur et les tentes sont en dessous, donc bien protégées de la pluie. Nous étions seuls au monde, avec une belle rivière qui passe juste devant, des singes de partout et des varans qui nagent (super bien) dans la rivière. On fait notre toilette dans l’eau bien fraîche, le pied.
Une belle soirée autour du feu
Pakna et Daniel se sont faits rejoindre par un cuisinier, et ils nous ont préparé le repas. Nous avons eu le droit à un festin de roi : riz, curry de légume, tofu et tempeh, gâteau de pomme de terre (tuerie), chips, poulet…
Et puis ils ont fait le thé et nous sommes restés tous ensemble autour du feu. Pakna nous a raconté plein d’histoires et montré des tours de passe-passe. Il a notamment raconté l’énorme inondation qu’il a connu en 2013 et qui a fait 300 morts. Bref, Pakna est une très belle rencontre et il m’a fait un cadeau auquel je tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Quand on parlait tous ensemble il a ramassé un petit caillou près de la rivière et l’a sculpté machinalement. Quand il a eu fini, il me l’a donné, genre « cadeau » : une magnifique tête d’orang outan !! Je crois n’avoir jamais été aussi touchée par un cadeau. La grosse chouchoute haha.
Jour 2 : le retour sur Bukit Lawang
Après une super nuit à rigoler avec Sarah qui partageait ma tente (va pisser dans la nuit noire avec les bruits des animaux et les feuilles qui bruissent partout, c’est drôle), nous avons été réveillés vers 7h30 par les chants des oiseaux et les cris des singes qui étaient tout près. je ne connais pas meilleur réveil au monde.
Nous avons eu du thé et d’énormes sandwich en guise de petit déjeuner, l’organisation était au top. Et nous nous sommes remis en marche vers 10h. Nous n’avons marché que 2h mais c’était assez éprouvant car très pentu et rendu glissant par les pluies de la veille.
Le tubing
Nous sommes arrivés vers 13h au point de rencontre. Nous avons mangé et laissé nos affaires à un gars qui les a ramenées en camion à l’hostel. Puis nous nous sommes mis à trois par bouée. Et là bim ! Enorme pluie haha on se caillait les miches, la pluie fouettait la gueule, mais c’était fort drôle. Evidemment, Pakna et Daniel m’ont foutu à l’eau comme un gros paquet, mais j’ai survécu à l’hypothermie.
30 minutes après nous voilà à l’hôtel totalement trempés, sauf que moi je devais choper un bus pour revenir sur Medan, et prendre mon avion le lendemain matin tôt. La scène était digne d’un film : il pleuvait tellement que j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles, je suis restée en maillot de bain, et j’ai couru pieds nus en essayant de protéger mon sac (et mon appareil photo) avec ma cape de pluie jusqu’à mon auberge. Une énorme branche est tombée juste devant moi (digne de Lara Croft je vous dis^^).
Finalement je suis arrivée tel un rat mouillé, j’ai fait rire tout le monde. Le patron trop chou m’a laissé prendre une douche brûlante et m’a apporté une serviette toute chaude.
Le retour sur Medan
Bus Bukit Lawang-Binjai
Mon petit chauffeur de moto (celui qui était déjà venu me chercher à l’aller) m’a dit qu’il pleuvait trop pour faire le trajet en moto. Finalement, craignant que je loupe le dernier bus, nous nous sommes mis en route et là, « digne d’un film part II » : il avait mon backpack sur l’avant, nous étions trempés, c’était le déluge et les branches tombaient de partout ! Mais le mec géraient tellement !! Dites-vous qu’il ralentissait à peine et nous avons descendu les escaliers avec la moto, et moi dessus !! Un fou haha, mais franchement j’ai adoré.
Encore de belles rencontres
Arrivée à la gare routière les gens étaient trop gentils ! Ils me fixaient l’air amusé, mais surtout très curieux !! Un papi m’a pris sous son aile et voulait que je m’assois à ses côtés. Un vrai moulin à paroles avec ses trois mots d’anglais. Il m’a demandé si j’étais indienne et en montrant notre couleur de peau, me disait « same, same » ^^. Il s’inquiétait de mes vêtements trempés et m’a proposé de m’en filer, non mais sérieusement, la gentillesse. Quand mon bus est arrivé, il m’a dit qu’il fallait absolument que je revienne pour qu’on continue à discuter haha p’tit chou.
Nous étions serrés comme des sardines, j’étais trempée, mais j’avais un smile qui ne voulait pas partir, ils sont géniaux ces gens. J’ai sympathisé avec un mec qui a fini par s’endormir sur mon épaule mdr. Quand il s’est finalement réveillé, il m’a aidé à traduire au chauffeur qui ne parlait pas anglais, pour m’arrêter au bon endroit. Là, deux mecs et un papi m’ont déplacé un banc pour que j’ai une place assise à l’abri et ils me tenaient au courant toutes les 5 min de l’arrivée de mon bus.
A l’arrivée du bus, branle-bas de combat, ils m’ont porté mon sac, ont arrêté le bus, m’ont aidé à monter. Et quand je suis partie, ils m’ont fait coucou. Non mais comment voulez-vous ne pas être touchée en plein coeur ? C’est pour ça que quand on me dit que je suis inconsciente ou courageuse de partir seule, j’ai envie de répondre : mais au contraire, je suis la reine du monde quand je voyage seule moi, le truc qui n’arrive jamais en France !
Bus Binjai-aéroport de Medan
Dans le bus j’étais seule et suis arrivé au bout d’1h40. De là j’ai pris un taxi au sous sol de l’aéroport pour mon auberge. Comptez 50 000 roupies indonésiennes pour vous rendre dans la zone hôtelière près de l’aéroport.
Une super auberge près de l’aéroport
Je vous conseille le Zen Hostel qui est un hostel à lit capsule tout près de l’aéroport (à 5 minutes) !! J’ai adoré, c’est très propre et les douches chaudes après la journée que j’avais eu étaient juste parfaites.
Le thé et le café sont en libre service et il y a une supérette en face. De plus une navette vous amènera gratuitement à l’aéroport, il suffit de s’inscrire la veille.
Prix : en dortoir 7 euros la nuit
Zen Hostel Kualanamu : Located in My Studio Hotel Kualanamu Airport Medan, Jalan Arteri Kualanamu NO 9 A38, 20372 Medan
Protéger les Orangs Outans : une nécessité absolue
La protection de la nature et de l’environnement est quelque chose qui me prend aux tripes depuis toujours. J’ai grandi avec le film Gorille dans la Brume, été un temps membre de One Voice, à coller des autocollants « non un cheval ça ne se mange pas » partout (mon cartable compris) et à faire signer des pétitions dans mon école primaire pour sauver les baleines.
Ce tour du monde m’a permis de me redonner une bonne claque concernant la merde que nous, humain, avons fait avec notre belle terre… Et je ne saurai vous décrire l’immense tristesse que j’ai ressenti en pensant que les générations futures ne pourraient sans doute jamais observer d’orangs outans dans leur milieu naturel.
Le problème de l’huile de palme
L’huile de palme provient du fruit de l’éléis de Guinée. Issu originellement d’Afrique de l’ouest, il a été introduit pas les colons en Indonésie et Malaisie. Les plantations s’étant multipliées pour répondre à la demande mondiale, la faune locale s’est retrouvée face à des monocultures où il lui est impossible de survivre.
Ajoutons à cela la grosse consommation d’eau de ce genre de palmier entraînant la destruction des sols, et vous aurez la base d’une catastrophe écologique.
Etant donné que la moitié des produits que nous consommons contient de l’huile de palme et que l’Europe utilise 50 % de son huile de palme pour le « biodiesel » et pour produire de la chaleur et de l’électricité, vous voyez la complexité du problème…
La situation des orangs outans à Sumatra
Jusqu’à il y a peu, le parc national abritait un centre de réhabilitation permettant de remettre en liberté les singes qui étaient « domestiqués » par l’homme…
Au début, les orangs outans étaient donc nourris et un travail a été fait pour qu’ils apprennent à subvenir seuls à leurs besoins. Les touristes pouvaient alors observer les primates depuis des plateformes de nourrissage. Aujourd’hui la bonne nouvelle c’est que ces plateformes ont fermé, les orangs outans étant suffisamment indépendants pour s’en passer (contrairement à Bornéo si je ne dis pas de connerie). On peut ainsi observer les singes dans leur milieu naturel, en forêt, même s’il reste habitués à l’homme évidmement…
Je m’en souviendrai toute ma vie de ce moment, c’est certain ! J’ai désormais l’idée fixe de voir des chimpanzés et bien sûr, des gorilles… Et pour ça, ça se passera en Afrique !
Bonjour. Merci pour ton super article ! A quelle période es-tu partie ? Je tombe sur pas mal d’infos contradictoires quant à la meilleure période pour aller à Sumatra… Merci d’avance =)
Hello :) Merci ! En juin j ai eu quelques grosses pluies mais sur la rando super temps j’ai eu de la chance. Ne te prendre pas trop la tête avec ça, tu auras des grosses pluies et des belles périodes de soleil, dans tous les cas ça n’empêche pas le voyage, moi j’ai des souvenirs très drôles sous la pluie haha
beau voyage